vendredi 1 juin 2007

Scolarité

Scolarité obligatoire (avant 18 ans)
Dans le chapitre qui suit on emploi systématiquement le mot élève, en fonction de son âge, ce pourrait être ses parents ou son tuteur qui pourrait être amenés à prendre certaines décisions...

Objectifs
  • Liberté de choix des élèves
  • Autonomie de gestion de l'établissement par la communauté scolaire (personnel et élèves).

Moyens
L'état finance environ 70% des coûts de scolarité , le reste étant à la charge des collectivités locales. Cette somme peut être modulée pour les élèves handicapés ou en difficultés, dont les parents on des difficultés à remplir leur rôle éducatif (ne parlent ou le lisent pas le français, faible niveau culturel ...) ou qui sont déficients. Ce taux de financement peut également être ajustable en fonction des critères de qualité de l'établissement. Les diplômes sont nationaux, le taux de réussite à ces dipomes est l'un des critères de qualité.

Ce financement prend la forme d'une dotation pour chaque élève, qui est directement versée à l'établissement dans lequel il est scolarisé (Chèque éducation).

Pour avoir le droit de toucher des chèques éducations, l'établissement passe une convention avec l'état. Par exemple:

Doit être une structures de droit privé à but non lucratif (type association loi 1901), cogéré par au moins:
  • enseignants ( au moins 20%)
  • parents/élèves ( au moins 20%)
  • état ( au moins 10%)
Peuvent s'y ajouter: collectivités locales, associations, représentant du tissu économique local ...

Elles ont une obligation de moyens:
  • obligation d'accueil
  • nombre d'heures / enseignants par élève/ locaux ...
  • obligation éducative : au moins 25% du temps consacré hors formation diplomate
  • droit d'audit de l'état
  • diplôme des enseignants
  • aucun frais supplémentaire exigé aux familles pour les enseignements de base. On peut accepter une demande de participation pour les activités supplémentaires facultatives, si les élèves qui ne désirent/peuvent pas y participer sont compensés: si Thomas participent à un club judo financé à X euros par sa famille et à Y euro par l'école alors Marie, devrait avoir accès à une activité "gratuite" financé à Y euros par l'école.

Obligation de résultats
  • obligation de diplômes (à moduler en f° des handicaps des élèves accueillis)

Obligation scolaire
  • les parents ne peuvent se soustraire à l'éducation de leurs enfants, les communes doivent proposer une offre conventionné
  • obligation de financement de l'état pour les enfants fréquentant une école conventionné


Scolarité facultative (après 18 ans)

L'étudiant est apte à prendre en charge lui-même sa scolarité.
  • Sous forme de formations courtes (1sem à 3 mois) ;
  • Contrat de projet professionnel avec un tuteur qui accepte ou non de financer les formations
  • Droit/obligation à des formations culturelles
  • Passage progressif d'un système de dotation à un système d'emprunt à taux 0 ...



Risques

Ségrégation
Dans son texte "Sur les dangers qui nous menacent…", Philippe Meirieu prédit qu'il y aura une stratification des bons élèves dans les bonnes écoles et des mauvais élèves dans les moins bonne. Cela nuirait à ce qu'il nomme "la mixité culturelle, l'apprentissage du vivre ensemble "

Il est possible de limiter ce problème en modulant le montant du chèque. Certains enfants demandent plus d'attention et seront moins “rentables” que d’autres. les handicapé, les dyslexiques, les agités, les enfants d'immigrés…
Ont peut imaginer une évaluation à priori( suivant la CSP ou l'éducation des parents, sur des critères médicaux, de revenu ... ) ou a posteriori (prime aux élèves en échec qui changent d'établissement)


Pousser à l'émulation et à la sélection des le plus jeune âge
C'est une autre critique de Meirieu, la libération de l'offre scolaire entrainerait une hyper-compétitivité entre les élèves pour accéder aux meilleurs établissements qu'il rapproche des pratiques du sport de haut niveau.

Si suffisamment d'école variées, il devrait être possible que chaque élève trouve sa place.

Fixer la valeur du chèque scolarité
Le montant devrait être issu d'une négociation
entre les représentant catégoriels de la communauté éducative et les représentants nationaux (des contribuables). Un peu comme le montant d'une consultation médicale est fixé par négociation avec les syndicats des généralistes.

Certains enfants demandent pus d'attention et seront moins "rentables" que d'autres. Les handicapé les dyslexiques, les agité, les enfants d'immigré… risquent d'avoir du mal à se faire accepter dans un établissement.
Ont eut imaginer une évaluation à priori( suivant la CSP ou l'éducation des parents, sur des critères médicaux, de revenu ... ) ou a posteriori (prime aux élèves en échec qui changent d'établissement ).

On peut aussi imaginer des primes globales aux écoles qui respectent la diversité(mais ne doit être qu'un complément des chèques)


Marchandisation
L'objectif est de sortir du binôme administration- usager pour faire de l'enseignant, de l'élève et de ses parents les principaux co-acteurs de la formation de l'élève.

Si c'est pour la transformer en produit de consommation, pas sur que l'élève y gagne. Il faudra assurer le conventionnement des établissement pour éviter ce problème.


Etablissements

En prenant pour hypothèse un découpage territorial de 200hab par commune, 50 communes par district et 50 district par région.

hab. communes district region
Maternelle 1/3.500 1/18 3,5 175
Primaire 1/1.600 1/8 6,25 312
College 1/9.000 1/45 1.1 56
Lycee 1/24.000 1/120 1/2.5 21
LEP 1/37.000 1/185 1/3.7 14



affectation des sièges dans un scrutin proportionnel

Le problème d'affectation des sièges dans un scrutin proportionnel, est déjà abordé ici.
Ci dessous deux autres méthodes de répartition.

Classement de listes en circonscriptions

Ce système de répartition utilise un vote en circonscription pour attribuer les sièges d'une assemblées aux candidats d'une élection à la proportionnelle de liste.

Il privilégie l'élection des candidats ayant obtenu le meilleur score, en ne cherchant pas à obtenir un élu par circonscription.


Principe

Chaque liste présente un candidat par circonscription, l'élection se déroule en un tour. Un dépouillement national permet de déterminer le nombre de sièges revenant à chaque liste.

Pour chaque liste on trie ensuite les candidats en fonction du score qu'ils ont obtenu dans leur circonscription. Ceux qui ont obtenu les meilleurs scores remportent les sièges affectés à la liste.

Application au premier tour des législatives 2002


On aurait 209 circonscriptions sans député, 232 circonscriptions avec un député, 88 circonscriptions avec deux députés, 30 circonscriptions avec trois députés, 11 circonscriptions avec quatre députés, 7 circonscriptions avec cinq députés.

Proportionnelle partielle

Voici une autre méthode, qui favorise plus les choix majoritaires des électeurs au risque de ne pas respecter la proportionnalité qui s'est dégagée au plan national.

Ici on réduit le nombre de circonscription: une part des sièges est distribuée au scrutin majoritaire par circonscription, le reste des sièges vient corriger ce résultat (pour s'approcher de la répartition proprotionelle théorique) en utilisant le classement de listes en circonscriptions:

Les résultats du premier tour des législatives permettent de calculer répartition théorique de l'assemblée, en nombre de sièges par listes.

Exemples pour 5 listes A,B,C,D,E, pour une assemblée de 577 sièges, 377 étant distribués par scrutin majoritaire.

A B C D E
résultat des scores du premier tour 17 10 36 22 15
sièges théoriques 98 57 208 127 87
résultat sièges majoritaire 7 0 200 150 20
correctif théorique 91 57 8 - 67
au prorata des 200 sièges libres 82 51 7 - 60
résultat final 89 51 207 150 80


Autres méthodes


Majoritaire ou proportionnelle, peut-on faire mieux ?
Cet article d'Agoravox propose une méthode avec deux bulletins par candidat: l'électeur peut choisir de voter pour un parti en soutenant ou non le candidat présenté par ce parti dans sa circonscription.